Sujet: [E.C.] CHILD OF THE MOON Lun 15 Mar 2010 - 14:18
Bonjour tout le monde ! :friends:
Je m'apelle Juliette, j'ai 19 ans, et j'adore écrire Autrefois j'ai été inscrite sur un autre forum bien connu de tout le monde, puis me voila sur celui-ci (bien sympathique à mon goût :kuss: ). Sur ce topic, je vous ferai partager une histoire qui me tient à coeur : CHILD OF MOON Pour vous donner un avant-goût de ce que sera cette fiction, je vous ais concocté un petit générique résumant brièvement ce que je vous ferai découvrir. Donnez moi vos impressions, elles sont les bienvenues
Sujet: Re: [E.C.] CHILD OF THE MOON Lun 15 Mar 2010 - 15:38
Point de vue Rose
Je me tiens droite, les mains sur les hanches, prête à dégainer le moindre regard noir à celui qui sera susceptible de croiser ce dernier. Mon cœur bat à une allure folle, des frissons parcourent mon corps entier, mes yeux sont révulsés, et enfin, je n'ais jamais eu aussi chaud de toute ma vie. Des voix au dehors se font entendre. Des voix si graves qu'elles défieraient les dieux grecs tous réunis.
... : COME IN!
Ce ton me fait sursauter et me fait immédiatement comprendre qu'il est temps pour moi de prendre congé dans la pièce tant redouté. Ma main actionne la poignée froide et crasseuse, puis, dans un battement lourd, je laisse retomber la porte dans un fracas si bruyant que même les personnes d'où provenaient les voix graves se retournent et me toisent de haut en bas.
... : SIT DOWN PLEASE !
Je m'exécute, puis, parcours du regard la pièce dans laquelle je me trouve. Des bibelots de collections se trouvent positionnés sur toutes les étagères existantes ornant ce mur d'une peinture couleur ocre. Le fauteuil sur lequel je me trouve est plutôt confortable malgré les nombreux trous et ressors apparents. Des tableaux d'anciens directeurs d'établissements scolaires se trouvent être accrochés aussi sur les trois murs restants. La seule fenêtre occupant ce lieu nous offre une luminosité stupéfiante et s'incruste dans les moindres recoins de la pièce laissant entrevoir la poussière s'étant nichée dans les recoins insoupçonnés d'un balais. Mon interlocuteur me surprend en train d'observer son antre, puis d'un raclement de gorge me fait comprendre qu'il est temps pour moi de me concentrer sur lui et lui seul et d'être attentive sous le poids de ses prochaines paroles qui, je suppose, seront assez indigestes.
... : Mademoiselle Walker.
Essaye t-il de me dire avec un accent purement Américain.
... : Vous êtes ici dans un établissement privé, qui plus est doit nécessité de lourds financements si l'on souhaite y être scolarisé.
Ah ben au moins il n'y va pas par quatre chemins. On sait de suite de quoi il s'agit. Bonjour mademoiselle Walker, bienvenue en Amérique, j'espère que vous avez fait bon voyage et que l'avion ne vous a pas trop infligé de secousses malgré le temps inapproprié pour parcourir le ciel. Bon, ok, je n'en demande pas temps mais tout de même.
Mon interlocuteur, fronce les sourcils pour me ramener à la réalité et de ce fait, me sortir de mes pensées les plus douteuses qu'il soit.
... : Vous m'avez bien compris ?
Moi : Yes Mister, I understand.
Un nouveau raclement de gorge se fait entendre. Cette fois-ci, celui-ci est suivi d'une toux sèche et répétitive. L'homme, semble crasher ses poumons. Il se tape la poitrine, puis reprend sans même s'excuser d'avoir postillonné çà et là.
... : Bien, j'espère que vous prenez conscience que votre passé n'excusera en rien votre attitude en classe.
Mon passé. Ce coup-ci, mon cœur s'accélère. Oui, il s'accélère de plus en plus jusqu'à sortir de ma poitrine. Je cherche en vain un ongle susceptible d'être rongé mais rien à faire. Il n'y a plus rien. J'ai déjà tout fini. C'est étrange comme la description de mes mots peut être semblable à la description d'un repas. Je commence à m'affoler et à regarder en tout sens. Mon regard se pointe encore et toujours sur cette lumière qui offre un rayon aux recoins de la pièce. Un petit cafard se trouve dans la luminosité enfoui sous les poussières. A ce moment précis, je n'ais jamais eu autant envie d'être un de ces congénères. Oui, jouer le jeu de l'autruche en me cachant à l'abris du monde extérieure, évite toutes questions personnelles désagréables.
... : Mademoiselle, je ne sais pas à quoi vous rêvassez, mais je suis en train de vous parler de votre futur ! Je suis en train de vous faire prendre conscience que ce n'est pas parce que votre bulletin, votre dossier de l'année dernière était assez bon, que cette année, vous devrez vous reposer sur vos acquis et vous dire que votre vie est déjà tracée !
Mon regard se détache du microbe répugnant et totalement infecte et se redirige vers l'homme. Mon cœur se calme pour mieux offrir une respiration digne de ce nom. Mes mains se décrispent, mes pieds cessent de tapoter le sol succinctement et je retrouve mes idées au fur et à mesure que j'ai le temps de réaliser que je me suis un peu trop emballée, lorsque j'ai entendu prononcé de sa bouche, le mot : passé.
Moi : Oui, ne vous en faites pas, je ne suis pas du tout dans cette optique la. Bien au contraire.
... : Bien, vous commencerez les cours dès cette après-midi. Vous débuterez avec Mathématiques. Toutes les modalités ont été vues avec Mr. Smith, la personne qui est chargé de superviser votre programme de A à Z pour déterminer si vos notes pourrez vous permettre de réaliser votre projet professionnel.
Le Directeur de l'établissement, en pointant son doigt, me montre la personne en question. Celle-ci, présentant les même similitudes que l'insecte étudié il y a à peine 2 minutes, arbore un léger sourire en coin. En effet, un homme trapu, voûté, se tenant parfaitement courbé à l'ombre de la pièce, le nez vers le sol, m'épiait depuis mon arrivée sans même que je ne m'en rende compte. Ses mains squelettiques s'entremêlent les unes dans les autres tout en dégageant un bruit de peau sèche lors du contact de ses doigts. Un pantalon noir, un peu trop grand, l'assimile assez bien à un nourrisson portant un jean XXL. Son pull, à rayure noires et rouges, fait de laine lui remonte jusqu'en haut de sa fine moustache qui elle, un peu trop abondante et volumineuse à mon goût, déborde sur sa lèvre supérieur. Enfin, un béret noir sur sa tête, rappelant la couleur de son pantalon, est niché sur le haut de son crâne pratiquement dégarni.
L'homme avance à petits pas vers le bureau derrière lequel se trouve assis le supérieur, et vint à mes côtés, en me regardant de haut.
Moi : ah, je n'étais pas mis au courant comme quoi j'avais un ''conseiller d'orientation '' pour vérifier si mes notes me permettraient d'atteindre mon objectif...
Directeur : Oui, j'en suis tout à fait conscient, c'est en parti pour cela que je vous ait fait venir dans mon bureau afin que l'on en parle. Ca vous dérange ? Oh et puis, si oui, ce n'est pas bien grave car vous n'avez pas le privilège d'avoir le choix...
Directeur : Bien, vous pouvez disposer. Votre emploie du temps vous sera donné à 14 heures précise lorsque vous serez entrer en cours.
Moi : Bien, merci monsieur.
A peine, m'être levée de ma chaise qui me servait d'exécutoire auparavant, un nouveau raclement de gorge se refait entendre, puis, des paroles sont lâchées.
Directeur : Mademoiselle, vous entamez votre dernière année de scolarité. Vous avez dix huit ans. Inutile de vous dire, que c'est cette année la qui déterminera votre futur. Sur-ce, bon vent, et bon courage.
Ce coup-ci, mes pieds ne traînent pas pour m'attirer au dehors de cette pièce sentant le renfermé. Arrivée de l'autre côté de la porte, je me retourne pour la fermer. A ce moment précis, un regard, une attitude inquiétante me fait face. L'homme trapu, me dévisage de haut en bas, et observe le moindre de mes mouvements. Il plisse un peu plus ses yeux de façon à mieux m'identifier, puis, une fois rassasié, il tire la chaise sur laquelle j'étais assise puis s'y laisse tomber lourdement. D'un geste impulsif, je ferme la porte, pour qu'enfin, ce territoire, cette pièce, soit banni de mes yeux, de ma tête. Si on devait la comparer, je ne mettrais pas longtemps pour réfléchir : un exécutoire ou bien une salle de torture peut-être bien.
Sorties de mes pensées les plus funestes qu'il soit, je fais face au long et imposant hall qui s'offre à moi. Le lycée Américain, typique de celui que l'on peut voir dans des films. Même décor, même ambiance, et surtout même hiérarchie. En effet, les classes sociales sont très distinctes les unes des autres.
Alors on à la droite du couloir, près des casiers complètement abîmés, ceux qu'on appelle communément les pouilleux ou plus conformément à la règle de l'établissement : les intellectuels. Ceux-ci, calculatrices en main, assis par terre parlent encore et encore d'équations et de théorèmes en tout genre. J'avance et identifie chacune de leur manies. Au fur et à mesure que je marche dans cette immense couloir, j'arrive au niveau des personnes dites bohèmes. Ces dernières, habillées de longues robes pour les filles et de pantalons faisant penser à celui d'Aladdin du dessin animé Walt Disney, violons en mains, ainsi que jumbo, s'affrontent dans un rituel sans merci à une danse manouche.
Les cotillons virevoltent au rythme du son provenant de leur instruments, et des cris de joies s'échappent de toutes part laissant au passage des petits toussotements pour cause du narguilé traînant dans un des casiers tenu jusque la secret aux regards des professeurs. Je continue ma visite non guidée pour atterrir dans un endroit ce coup-ci coupé du mien. Je ne dis pas être intellos, ni même bohême, mais tout de même, je pense être atterri en zone rouge.
Des jupettes rouges et bleues, des pompons bicolores, des franges blondes, brunes, rousses, châtains, des jambes longues et fines, puis de l'autre côté, des individus taillés comme des armoires à glace, portant la veste de leur équipe de hockey ou bien de baseball, accompagnées des casquettes assorties, se tiennent droits, portables en mains, sonneries retentissants toutes les cinque secondes. Voila la dure réalité du lycée en Amérique. Oh en France, c'est bien un peu la même chose. Il y a une hiérarchie à tout, mais beaucoup moins prononcée qu'en Amérique. Ici, si en tant que garçon tu ne pratiques aucun sport alors tu es réduit à l'état de pleurnichard. Et inversement, si tu es une fille, si par malheur tu n'est pas admise dans leur clan, dans leur équipe de pompon girl, alors tu peux aller te rhabiller et voir ailleurs si le ciel est bleu.
Voila la dure réalité chez les adolescents. Oui, 18/20 ans, l'âge idéal. Voila ce que disent les personnes d'âges certains, seulement, la jeunesse n'est plus ce qu'elle n'était avant. Aujourd'hui, des crimes racistes sont plus fréquents. Des propos injurieux ainsi que des remarques blessantes sont balancées du tac au tac sans même prendre la peine de réfléchir si cela pourra blesser ou non la personne concernée.
Je fini de traverser difficilement ce dernier niveau et commence à entrevoir l'ouverture, la luminosité que peut offrir le soleil bien que le ciel nous offre des nuages plus que douteux. Une fois arrivée au portail du lycée, des voix féminines, plutôt mieleuses se font entendre :
Sujet: Re: [E.C.] CHILD OF THE MOON Mer 17 Mar 2010 - 12:32
TOKIO HOTEL, DEUX MOIS AVANT L'ENTREE DE ROSE AU LYCEE. FLASHBACK
... : PARDON ? TU DECONNES LA J'ESPERE ?!
... : Non Bill, je te l'assure, vos parents insistent ainsi que ceux de Georg et de Gustav !
... : Oui, mais Gus, Bill et l'autre iceberg, on est majeur donc pas contraint ou obligé. Eh oui mister Jost !
David : Et bien cher mister Listing, si je te dit que vos parents ont dit ça et qu'ils auraient prévu cette réponse, tu dis quoi ?
Georg : Que je suis un best !
David : Ca c'est à revoir mon grand. Ce qui est certain par contre, c'est que vos parents vous ont devancés, car plus prévisibles que vous il n'y a pas.
Bill : Oui, et alors ? C'est quoi la punition de papa et maman ? Le coin ? La fessée cul nu ? Ou bien les cookies planqués en haut du frigo ?
David : Hum crois moi, Bill, ça ne va pas me faire autant plaisir qu'à vous ! Ils ont décidé que si votre choix n'allait pas dans le même sens que le leur, alors, le foyer ne vous sera plus accessible, et ils supprimeront les dates de tournées, car je vous rappelle, au cas où vous l'auriez oublié, le contrat qui a été signé a été fait lorsque vous n'étiez pas encore majeur.
Gustav : Bordel, et le contrat est résilié à partir de quand ?
David : Et bien il est la le problème....il l'est à partir de la fin de l'année. Donc, je vous conseillerai de vous tenir à carreau jusqu'à l'arrivée de tout vos droits, et la peut-être, vous serez à armes égales avec vos congéniteurs !
Georg : Eh toi bien évidemment, tu n'as pas pu les convaincre !
David : et les convaincre de quoi, tu peux me dire ? Dans tous les cas, ne vous en faites pas, la promo aux states a été correctement faite, votre DVD est sorti il y a 5 jours, et l'album est bientôt abouti.
Gustav : Tu parles. On pourra jamais jongler avec tout ça !
Bill : et ils t'ont dit quoi exactement ? Car j'pige pas vraiment le comment du pourquoi la javouerai
David : Il a été dit par vos parents, que malgré le fait que le groupe soit en constante progression, la musique reste une passion, et non un métier. Ils veulent en tout état de cause vous offrir une bouée de secours en cas d'échec !
Georg : Super optimistes les darons =_____=''
David : Optimistes, ça je m'en fou, le contraire aussi. Mais ce que vous n'avez pas l'air de comprendre, c'est qu'il a été très difficile de vous prendre en établissement scolaire surtout que votre âge est assez élevé, mais qu'en plus de ça, vous avez arrêté les études depuis belle lurette les gars ! Et la, c'est à ce moment précis que je m'aperçois à quel point votre notoriété est importante pour arriver à ses fins ! Car croyez moi, il n'y a eu que du piston dans l'histoire, vous vous en doutez bien !
Bill : Et dire, que l'on s'en est servie de ce piston la pour justement les arrêter ces putains d'études =___=''.
Gustav : Et pourquoi avoir choisi l'Amérique spécialement ?
David : Déjà, parce qu'on y est. Ensuite, c'est le pays dans lequel vous êtes à peu près le moins connu. Je dis bien à peu près. Après bien évidemment, y'a l'Afrique et les continents subsahariens, mais on va pas vous envoyés là bas vous imaginez bien !
Bill : Oui, pas de prise pour les fers à lisser dans ces pays là !
Georg : =____=
Gustav : =____=
David : Je passe. Bref, de plus, raison qui vient s'ajouter à tout ça, tant qu'à faire de la promo dans un pays qui peut vous ouvrir des portes faisons le en Amérique ! Bref voila pourquoi !
Bill : Eh ben avec ça....
Gustav : Eh toi Tom, t'en dit quoi ?
Le chanteur, le bassiste ainsi que le manager regardent succinctement le batteur d'un regard noir. Le manager, observe la scène, froisse le papier sur lequel sont prises les notes des parents du groupe, puis tout en regardant les jeunes garçons, s'en va d'un pas sur laissant derrière lui, un vent glacial. Le principal concerné, appelé Tom, totalement avachi sur le canapé, la jambe droite sur l'accoudoir et la main sur les appui-tête, ne réagit pas à l'entente de son prénom. Bill et ses deux amis ne savent comment réagir, et marre d'attendre, finissent par s'asseoir sur les quelques chaises qui tournent le dos au canapé. Soudain, un bruit lourd, se fait entendre. Les garçons se retournent à tour de rôle, et peuvent apercevoir le guitariste se lever d'une désinvolture affligeante puis, se diriger vers la sortie.
Gustav : Je t'ais posé une question Tom.
A ce moment, Bill donne un violent coup de poing dans la hanche du batteur. Un regard noir et plus prononcé à l'aide du crayon à maquillage, fait comprendre qu'il vaut mieux tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de sortir une quelconque parole surtout si tu trouves la hardiesse d'adresser une parole au guitariste. Un silence lourd et pesant s'impose en tant que maître dans la pièce. La pluie au dehors bat son plein, et les gouttes finissent de s'écraser contre la vitre. D'ici on peut entendre, les bourrasques de vents taper contre les parois de chaque murs et de ce fait, procure une ambiance fantomatique bien que la lumière tamisée dans la pièce procure un aspect chaleureux. Celui-ci, opposé avec L'iceberg humain, procure un effet contradictoire à tout ce décor. En effet, en regardant leur ami ne pas bouger, statique après la deuxième question du batteur, c'est comme si l'on peut voir qu'une auréole blanche et gelée orne son corps entier. En effet, l'individu en question, assez blanc de peau, ses mains fines et son regard que l'on ne peut voir, glacial, donnent un nouveau sens au mot : étrange. Enfin, c'est après un long et pesant silence, que le jeune homme, se retourne, les mains dans les poches et fait face à ses amis. Son regard noir, sa bouche bien dessinée, immobile, laisse entrevoir à travers ce personnage une arrogance certaine émaner de lui. C'est après un long face à face, que celui-ci exécute deux pas en avant.
Tom : je ne pense rien. Ma raison n'est rien, et vous tous réuni me donnent l'impression que ce mot « rien » n'est pas assez négatif pour vous décrire en temps présent.
C'est sur ces mot que le jeune guitariste s'en va, toujours les mains dans les poches regardant droit devant lui. La porte se ferme doucement, sans aucun bruit fracassant. Le feu se fait entendre dans la cheminé, et les grêlons enfin formés, débutent leur danse chaotique au rythme des secousses de vents qui s'abattent au dehors.
Bill : Très sérieusement Gustav, tu pensais tirer quoi de Tom ? Une réponse structurée et saine comme il a l'habitude de nous fournir ? Ou bien, un énième silence lourd et interminable ?
Le jeune batteur, esquisse un sourire, et, le regard dans le vide, observe sans y prêter attention, le temps qui fait rage derrière la fenêtre.
Gustav : Il n'y a pas eu de silence Bill..... Il n'y a pas eu de silence..... Vous ne l'avez pas remarqué, mais...je ne pense pas que ça ne lui soit négatif d'aller la-bas.... Au contraire, ça peut être bénéfique.
Bil : Ah oui, c'est sur, bénéfique pour lui mais pas pour les autres. C'est sur il va s'en donné à cœur joie de balancer des saloperies cinglantes à tout va. Nous on a l'habitude, mais les autres je pense pas qu'ils aient la même patiente et surtout la même compréhension sans vouloir nous lancer des fleurs !
Georg : Heu en même temps Bill, tu t'en lance constamment des fleurs si c'est pas des bouquets !
Le batteur continue d'observer la fenêtre qui lui sert de point mort, puis finit d'étirer sa bouche en guise de sourire.
Gustav : Non, les gars, tout peut ressuciter, même une âme morte.
Sujet: Re: [E.C.] CHILD OF THE MOON Jeu 18 Mar 2010 - 13:36
ROSE.
Mon cœur fait un bond à l'entente de mon prénom. C'est vrai après tout. Personne ne me connaît ici, puis on va dire que côté popularité, je ne suis rien dans cet établissement étant donné que je n'ais aucune connaissances. Je me retourne et peut apercevoir trois jeunes filles appartenant à leur groupe respectif. En effet, l'une se tenant à ma gauche appartient au groupe des bohêmes. Vêtue d'une longue robe à voile rouge presque transparent, veste légère malgré le froid qui s'impose au dehors, elle m'observe de haut en bas sans aucun mépris, mais avec une once de curiosité.
Ses cheveux noirs corbeaux virevoltent au grès du vent, autant dire dans tous les sens. La jeune fille qui se trouve être au milieu, appartient au groupe le plus réputé du lycée. Ce n'est autre qu'une miss pompon girl. Celle-ci m'offre son plus beau des regards mielleux qui puisse avoir sur terre, et, tout en croisant ses jambes, fait battre son pied par terre au rythme de ses battements de cils devenus ininterrompues. Chose qui bien évidemment, commence à m'exaspérer au plus haut point.
La troisième fille, se situant à ma droite ne peut être que celle appartenant au groupe des intellectuels. Cette dernière, les cheveux tirés en chignon, d'un roux éclatant, identifie le moindre de mes gestes derrière ses verres de lunettes devenus trop embués par le froid qui recouvre la cours du lycée entier. Toutes trois, grellotant, comme des pies affamées de trouver une nouvelle recru à leur clan, ne savent apparemment comment aborder le sujet étant donné la réticence que je peux émaner à travers mes yeux tournés dans tous les sens en guise de désinvolture totale. Enfin, c'est après avoir décrété que séjourner dans la cours par un vent glacial ne serait pas forcément la meilleure idée qu'il soit au monde, l'une d'elle, la plus extravaguante, miss pompon girl, s'avance d'un pas et de son jolie sourire me dit :
Pompon girl : Coucou, il me semble que tu es nouvelle au lycée non ?
Bohême : Ben j'pense que oui, à part si tu l'as d'ja vu dans le bahut ou bien dans tes soirées pyjamas rimant à rien, j'pense que oui, elle est nouvelle, bécasse.
Intellectuelle : S'il vous plaît, je pense que l'on est assez mature les unes que les autres pour pouvoir s'entendre correctement. Je me présente, je m'appelle Cassie, et j'appartient au groupe des intellectuels.
Pompon girl : Si on l'avait pas remarqué =___=
Intellectuelle : Et donc, je viens te présenter un peu ce que je représente, ce que l'on peut faire lorsque l'on fait parti de
Bohême : Bon, et moi je fait parti des bohêmes. C'est-à-dire, pas de prises de têtes parce que jason est parti avec Kimber ou bien parce que barbie à tromper ken, non, chez nous, c'est rigolade à volonté et
Pompon girl : Oui c'est ça, c'est peut-être pas barbie et ken mais c'qui est sur c'est qu'c'est pas jurasic park tous les soirs ! Bref, nous chez nous, c'est mieux.
Bohême : Ouah, les arguments =____=
Pompon girl : Non, chez nous j'veux dire, c'est un soir sur deux pyjama partie, puis sinon c'est soirée bowling avec les gars. Puis pas n'importe quel gars. Non, nous c'est pas ceux qui font de la trompette dans la phamphare du lycée appartenant aux intellos. Nous, c'est ceux qui font partie de l'équipe duuuuuuu lycée ! Vla la diff quoi.
Enfin bon, tout ça pour te dire, qu'en arrivant ici tu es contrainte de signer un pacte avec l'une de nous trois. Généralement je te l'assure, lorsqu'une nana se pointe ici, je ne vais pas à chaque fois la voir. Faut qu'elle soit jolie et qu'elle possède toutes les caractéristiques. Non, dans ces cas se sont les deux la, qui se disputent la nouvelle recrue. Mais la, c'est différent, tu corresponds totalement. Bien que forcément, je sois la plus belle du bahut. Il n'en va pas de doutes. Alors, ton choix ?
J'observe alternativement les trois filles qui me font face. Le décor autour de nous me paraît loin, tout comme ces dernières. C'est à ce moment précis que je me sens totalement déconnectée de la réalité qui s'offre à moi. Ou plutôt devrais-je dire, de la dure réalité. En effet, toutes trois m'exaspère. Les voir, ici, se geler par un vent glacial, en train de quémander ma venue dans leur univers m'oripile bien que je ne sois pas anti-social, mais juste anti-clan. Aujourd'hui, nous vivons dans un monde presque inaccessible à la personnalité individuelle. Effectivement, le fait de se mélanger aux autres, de leur ressembler, d'adopter une attitude, une façon de pensée, ou bien tout simplement une routine qui n'est pas propre à soi me déroute. A ce moment la, je ne sais quoi répondre sans paraître trop agressive, mais non plus trop naïve. Je m'avance vers chacune d'elles. La pluie commence à tomber, et entraîne avec elle des morceaux de branches des différents arbres se trouvant dans les parages. Mes pieds sont humides, mes mains gelées, et mon écharpe, pas assez haute pour atteindre le bout de mon nez rougi par le froid.
Moi : Ecoutez, tout cela, ça ne m'intéresse pas le moins du monde. Ce qu'il faut que vous compreniez c'est que je ne suis pas venue ici pour m'identifier ou m'attacher à un groupe. Je suis juste venue ici, déjà en premier temps pour des raisons personnelles, mais surtout pour mon travail futur. Je ne veux pas vous snober en vous disant que je ne veux faire aucune rencontre. Au contraire, je veux bien apprendre à vous connaître.
Pompom girl : Pour ça, faut être dans un groupe.
Moi : Pardon ? Alors il faut que je sois admise dans un groupe pour pouvoir me faire des amis ? C'est comme ça que ça marche ici ?
Un silence s'impose à nous. Le bruit des bourrasques de vents s'intensifient et nous siffle aux oreilles. Miss intellectuelle, frotte ses mains emmitouflées dans des moufles écossaises, et renifle tout en rajustant ses lunettes.
Moi : Ecoutez, je crois que votre façon de voir les choses, ne me correspond pas vraiment.
Pompon girl : Oui, nous n'avons pas les mêmes valeurs.
Moi : Il ne s'agit pas la de valeurs mais d'état d'esprit. Je ne comprend pas votre démarche ni même votre but en faisant tout ça. C'est vrai, qu'elle est votre but ultime en créant des groupes et d'y être à la tête de celui-ci ?
Pompon girl : La réussite. Réussir avoir un clan rien qu'à nous et pouvoir dominer le lycée entier. Plus on est, mieux on gouverne ça marche comme ça.
Moi : Le pouvoir, gouverner, la réussite. Tout ces mots paraissent un peu vous dépasser je pense. Vous savez, ce n'est pas en faisant tout cela, que plus tard vous serez sûr de ne pas dormir sous les ponts ou bien d'avoir tout un panel d'amis à disposition. Et quand je parle d'amis, je parle des vrais. Ce que l'on compte sur les doigts de la main. Ceux qui seront toujours la pour vous. Pas ceux à qui vous faites des grands sourires gypses tous les matins accompagnés d'aucunes paroles.
Bohême : Ecoute, on ne veux pas avoir un cours de philo sur la vie des hommes et leur avenir, on veux juste savoir où tu choisis d'aller, c'est pas compliqué.
Pompon girl : Fait un choix !
Intellectuelle : S'il te plaît.
Leur têtes, leur attitude, l'ambiance, leurs idées reçues... s'en est trop pour moi. Les voir la, attendre, une quelconque réponse, m'éxaspère.
Moi : Ecoute, toi, occupes toi de tes violons ! Toi miss monde, retourne à ta permanente et fou moi la paix avec soirées pyjama. Et puis pour finir, toi, va faire tes équations, et étudie la théorie de Freud sur la liberté de l'homme et sur sa façon de penser ! Sur ceux, tchao et merci de votre accueil si chaleureux sans parler de votre compréhension sans limites !
Mes pas se font bruyants dans cette cours fantôme. J'essaye de m'échapper le plus vite possible de toutes ces foutaises et gamineries en tout genre. Leur voix, leur personnage, m'insupporte. Comment peut-on être aussi buté et conservateur que ça. Ca paraît fou mais vrai à la fois. Mais où est-ce que j'ai atterri ? Je vous le demande. C'est à peine avoir touché le portail qui indique la sortie, qu'une voix de l'une d'entre elle me rappelle à l'ordre comme si mon jugement n'était pas fini.
... : TU AS CHOISI ? ALORS TU ASSUMES. DEMAIN SERA UN GRAND JOUR POUR TOI !
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Vos commetaires, seraient la bienvenue pour que je sache si je dois poster ou non...merci
Sujet: Re: [E.C.] CHILD OF THE MOON Jeu 18 Mar 2010 - 22:04
Oh Juliette fais son grand retour . J'avais déjà lu le début sur la P.O. Quand j'ai vu le titre et ton pseudo j'ai tout de suite fais tilt. Je voudrais bien une suite à cette histoire, qui as bien attisé ma curiosité =D. J'aime toujours autant ta façon d'écrire.
Sujet: Re: [E.C.] CHILD OF THE MOON Jeu 18 Mar 2010 - 22:57
Oh solèèèène !!! sans déconner j'me souviens de toi !!! ça m'fait super plaisir que tu sois là et que tu continues de me lire, au moins une =___=" car bon les fo' c'est bien quand tu connais des personnes, sinon t'as personne qui te li.... ça fait longtemps que je n'étais pas retourné en tout cas suite bientôt pour mon unique lectrice <3
Sujet: Re: [E.C.] CHILD OF THE MOON Ven 19 Mar 2010 - 14:33
Oh j'étais pas sûr que tu te souviennes de moi x). Je me suis dit je vois trop le message genre "heum pardon mais t'es qui?" Je pense que sa viendras le truc c'est qu'ici la partie fan fictions et pas la plus populaire quoi. Je suis bien pressé de lire =)
Sujet: Re: [E.C.] CHILD OF THE MOON Ven 19 Mar 2010 - 15:08
okok non mais,j'me souviens bien de toi pas de problème ^^ c'est pas ton pseudo mais ton prénom qui m'a fait tilt ! ^^ j'essairai de mettre la suite soit ce soir ou demain matin, mais en principe ce serait ce soir
Sujet: Re: [E.C.] CHILD OF THE MOON Ven 19 Mar 2010 - 15:46
TOKIO HOTEL UN MOIS AVANT L'ENTREE AU LYCEE DE ROSE
GUSTAV
Le matin se fait dur. Les couvertures encore chaudes qui m'enveloppe se retirent difficilement de mon corps. Les volets fermés laissent entrevoir quelques rayons de soleil. ceux-ci, reflètent dans les deux miroirs qui se trouvent être juste à côté du lit. Cette chambre jaunâtre avec ce tapis rouge vif peut vous donner très facilement une migraine dès le saut du lit. Un pied par terre, je décide de me hisser de ce plumard encore chaud, et d'aller vers la fenêtre afin d'explorer le spectacle qui s'offre à moi chaque matins. Oui, c'est toujours pareil. La femme de l'épicerie sort de sa boutique et va courser un voyou qui vient de lui dérober la moitié de ses pains.
Ensuite, c'est Mr le boucher, qui décide de s'en mêler, tout en faisant semblant de courser le chenapan. Car, ce qui n'est pas dit, c'est que celui-ci attend que le propriétaire de la boucherie sorte, pour s'en prendre à sa garnison. Chose que ce dernier sait pertinemment. Ah, que c'est compliqué la vie de New-York city. Ensuite, je décide de lever les yeux un peu plus haut. Ce coup-ci, c'est une magnifique vue qui se fait face à moi. En effet, des danseuses de ballets agitent simultanément leurs robes leur arrivant au-dessous du genoux, et dansent au rythme de la chanson que l'on peut entendre d'ici. L'une d'elle exécute un saut et retombe sur ses deux pieds tel un chat.
Les autres, continuent de s'étirer tout en observant le spectacle de leur aîné. Soudain, des bruits de verre se font entendre. Des cris puis vient des gémissements. Ce coup-ci mes yeux se dirigent vers le bas de la fenêtre, et je peux apercevoir avec habitude que ce n'est autre que le pâtissier qui hurle sur le chat de la voisine en raison du gros appétit de ce dernier. Plus pathétique vous n'avez pas. C'est à ce moment précis que je commence à penser très sérieusement à mon entourage. A celui qui me suit jour et nuit, 24/24H. Leur attitude, leur comportement, leur routine. Mais aussi et principalement, leur caractère. Depuis un an, L'un d'eux a changé considérablement, du tout au tout.
Sa joie de vivre, son caractère, ses habitudes, ses façons de pensées, de parler, toutes ces choses la, ont été éradiquées sans que l'un de nous puisse y faire quelque chose. Je pense que le plus horrible qu'il puisse y avoir, c'est de regarder un ami que l'on a connu depuis toujours, changer de la tête aux pieds et se vider de son âme à petit feu. Effectivement, voir un être proche se désintégrer sous nos yeux est la chose la plus horrible au monde, surtout lorsque l'on se sent impuissant. Tom... Tom... je veux, je souhaite revoir cet ami qui autrefois, avec un don inimaginable, arrivait à me provoquer deux sentiments opposés à la fois lorsqu'il faisait des blagues : Le sourire aux lèvres, et la goutte d'eau au coin du front en signe d'attitude blasée. Celui qui faisait des blagues à deux balles, celui qui se croyait le plus fort, le plus beau, le plus puissant.
Oui, cet être faussement narcissique me manque énormément. Cette perte, n'est pas logée que dans mon cœur. Non, ceux du groupe souffrent aussi beaucoup....mais lorsque l'on a en face de soi une personne aussi buté soit-il, c'est très dur de pouvoir trouver une lueur d'espoir qui le ramènerait à l'état normal. La cause de ce changement de personnalité ? Ca, on ne sera jamais je pense. Ou bien dans une vie future. Non, on a eu aucune explication, mais juste des conséquences à un problème apparemment grave. Pendant un moment, on avait pensé qu'il se confierait à son frère, qu'il lui raconterait ses problèmes, ses soucis, et qu'ils essaieraient de trouver une solution afin de permettre au groupe de continuer dans la joie, enfin du moins dans une bonne ambiance. Mais non. Rien de tout cela ne s'est produit. Aucun aveux, aucune promesse, aucun compte, n'a été révélé au grand désespoir de tous. Bill, lui, est tombé dans une semi dépression il y a maintenant 5 mois. En voyant son frère changé du tout au tout, et oublier la complicité qu'il pouvait avoir entre eux, à totalement retourné le chanteur.
Lui, qui ne jurait que par son grand frère. Lui, à qui il disait tout, ses coups foireux se dirigeant soit vers Georg ou moi. Le chanteur, ne s'en est remis que par la grâce du saint esprit et quelques bons vieux amis. Sa famille, elle, l'a entouré du mieux qu'elle pouvait malgré la distance. En effet, Bill ne souhaitant pas revenir au bercail de peur, que le groupe s'éteigne, avait préféré rester dans la tournée, et continuer du mieux qu'il pouvait à se produire sur scène. Après tout, celle-ci est la seule chose qui peut lui rester. C'est après deux trois mois, que son état s'est amélioré et qu'il s'est forgé un caractère bien trempé.
Un caractère pas aussi marqué que son frère, mais un caractère que ceux qui l'entourent, ne lui connaissaient pas. Ses répliques ne sont certes, pas aussi dures et aussi cinglantes que celle de son jumeau, mais elles ont la particularité de bien vous remettre en place quand il le faut et ont cette fâcheuse manie à vous couper la chique lorsque vous vous apprêtez à répliquer. Vous allez me dire, qu'il était comme ça avant. Mais, aujourd'hui, c'est différent. Tout est différent.
Des bruits sourds se font entendre à la porte.
Moi : Oui
Toujours posté derrière ma fenêtre, je continue de contempler le paysage qui s'offre à moi et observe les contrastes qu'il peut m'offrir, à travers ces multiples environnements. La personne qui vient d'entrer, s'assoit lourdement sur mon lit, et je peux sentir son regard se poser dans mon dos. C'est après une dizaine de secondes que je peux entendre l'individu, se mettre à l'aise au son des chaussures qui tombent à terre. Je me retourne instinctivement et peux alors apercevoir Bill songeur, allongé sur le lit, regarder le plafond, le regard dans le vide. L'une de ses jambes est repliée vers lui quant à l'autre, elle est posée de tout son long sur les draps encore défaits. Je m'approche de ce rêveur, m'assois à ses côtés, et continue de l'observer.
Cet être, si particulier, si étrange en apparence, cache bien des choses. Celles-ci, ne pouvant sortir par son égaux, resteront, je le pense, bien enfouies, jusqu'à ce qu'il trouve enfin la perle rare pour lui faire avouer tous les sentiments qu'il peut garder jusqu'ici. Bill, sex-symbol du groupe, d'après ce qu'il dit, a eu beaucoup de mal à s'imposer dans le milieu de la chanson par son look, ou bien par son orientation sexuelle que les magasines utilisent pour débattre de son homosexualité ou bien de son hétérosexualité. Mais malgré les choses qui l'ont accablé à travers les journaux, les émissions de télé, la presse à scandale, ou bien encore, le changement brutal de son frère, et bien, Bill Kaulitz, malgré ses nombreux défauts, est là, et le restera encore longtemps. Sa main commence à s'agiter, tout en tapotant le drap sur lequel il se trouve.
Puis, soudain, il tourne la tête violemment, le regard noir, et me regarde. Il se redresse tout en ne lâchant pas le regard qui me transperce.
Bill : Gustav !
Moi : Heu.... Oui, qu'est-ce qui t'arrive ?
Bill : Je pense avoir trouvé !
Moi : Tu penses avoir trouvé quoi ?
Mon ami regarde autour de lui le décor qui s'offre devant ses yeux. A le regarder agir comme ça, on pourrait croire qu'il s'agit d'un extra-terrestre n'ayant jamais vu une table, un lit, ou bien des tableaux ornant des blocs touts droits appelés des murs. Enfin, il se reconcentre sur moi, et, de son regard toujours aussi intriguant, continu d'avoir ce sourire qu'on lui connaît tant. Oui, ce sourire à la fois coquin mais aussi très mystérieux
Moi : Qu..quoi ? Qu'est-ce que t'as découvert ? un nouveau prototype de laque pour les cheveux ou bien
Bill : Non, Gustav, arrête. J'suis pas la pour faire un concours de vannes ou autre.
Moi : Alors quoi ?
Bill : Alors, je pense avoir trouvé une solution pour que Tom se révèle enfin.
Moi : Pour que T... attend, on parle de quelqu'un qui na pas adressé la parole de façon normale depuis maintenant un an. On parle de quelqu'un qui ne sait pas parler sans placer un mot méchant dans sa ou ses phrases.
Le chanteur reprend une mine renfrognée et presque triste. Les paroles que je viens de lui adresser l'ont visiblement touché. Bien que Bill soit mentalement fort, il a et gardera toujours ce point faible : son frère. Je décide donc de me ressaisir et d'adopter le mieux possible une attitude des plus convenable qu'il soit.
Moi : Ecoute, ce que je veux dire, c'est juste que Tom n'est plus lui-même depuis un certain temps et qu'il nous ait difficile de
Bill : Je sais Gustav. Je le sais bien. Seulement, moi, je le connais, et je garde espoir.
Moi : Non Bill. Tu connais l'ancien Tom, mais celui qui vit avec nous aujourd'hui, celui qui respire le même air que toi en ce moment présent, et bien, tu ne le connais pas. Et sans ça, sans cette connaissance, tu ne peux rien faire malgré la bonne volonté qui peux t'habiter.
Bill : Gustav. Tom, peut changer mentalement, physiquement, il peut devenir un meurtrier, un saint maritin, un bagarreur, un homo, un pasteur, un soldat, bref tout c'que tu veux, il restera mon frère qu'on le veuille ou non.
Moi : Un homo ? Un pasteur ? Heu, tu penses pas que la comparaison est un peu forte ? Bref, je comprend bien.... Mais.... Bon, c'est quoi ton idée ?
Bill : Tu as dit que l'entrée au lycée aller le faire changer
Moi : Non, j'ai dit que l'entrée au lycée ne pouvait être que bénéfique pour lui.
Bill : Oui, c'est pareil.
Moi : =___=''
Bill : Je pense, j'en suis même sur, qu'en s'affirmant dans le lycée il trouverait sa place et de ce fait, il pourrait mieux se confier à moi.
Moi : Bill. Tom est une personne qui s'impose facilement. Ici en Amérique, au lycée en particulier, les personnes sont classées dans différentes cases. Lorsque j'ai dit que le lycée pourrait être bénéfique pour Tom, je parlais de sa notoriété. Il est évident, et j'en met ma main à couper, que Tom occupera le rôle de leader dans cet établissement. Il voudra diriger, et s'imposer. C'est sûr... Il instaurera des règles, et les fera appliquer. Le lycée va lui ouvrir de nombreuses portes, comme en fermer à certaines personnes osant le défier dans sa propre cours.
Sujet: Re: [E.C.] CHILD OF THE MOON Ven 19 Mar 2010 - 19:50
Je suis contente de redécouvrir cette histoire. Le contexte est un peu spécial, c'est à la fois commun & spécial. Je sais on a pas tout compris mais c'est pas grave. Pour le moment on a Gustav qui est mis en avant est c'est rare, et puis c'est pas un saint comme dans la plupart des histoires. Il s'en fiche carrément de laissé Tom le psychopathe torturé des gens. Ah Tom, c'est pas la première fois que tu fais de lui un glaçon ambulant. Tu a définitivement enterré le caractère de draguer, boulet.
Sujet: Re: [E.C.] CHILD OF THE MOON Sam 20 Mar 2010 - 15:24
solène, ton commentaire : <3 effectivement, j'adore faire de lui un gros méchant ça le rend différent, j'sais pas ^^
rockeuse, si t'avais le même pseudo que sur la PO, alors je pense me souvenir de toi et oui je l'avais arrêté, car, j'voulais essayer autre chose, et puis je n'avais plus d'inspiration, je ne savais plus comment continuer l'histoire, mais aujourd'hui, elle est pratiquement finie j'ai trouvé une continuité qui m'allait sans que j'ai le besoin ultime d'appuyer sur la touche suppr. donc voila, suite bientôt bsx les filles
Sujet: Re: [E.C.] CHILD OF THE MOON Dim 21 Mar 2010 - 21:55
ROSE.
7h15. Ce matin, c'est ma première entrée au lycée. La peur arrive petit à petit à me gagner et à s'emparer de moi. Des sueurs froides se font sentir le long de mon dos, mon cœur bat à un rythme plutôt accéléré. Je n'arrive pas à savoir si cette peur provient du fameux premier jour, ou bien si elle est due tout simplement aux dernières phrases qui m'ont été balancées par les filles d'hier. En temps normal, je n'ais jamais peur, jamais froid aux yeux mais je sais toutefois rester à ma place quand il est nécessaire. Seulement là, ce n'est pas qu'une nouvelle école ni de nouvelles personnes, c'est carrément, un pays tout nouveau que je peux comparaître à une jungle, voire pire, une fourmilière assoiffée de réussite et de gloire : le rêve Américain, qui s'ouvre à moi. Il n'y a qu'à voir la mentalité qui règne ici même. Et rien que cette pensée, je peux déjà affirmer sans aucune once d'hésitation, que je suis effrayée à l'idée d'y vivre pendant un an, voire plus.
On dit souvent, que rester cloîtré chez soi, à faire ses études dans sa petite ville bien à nous, de rester sous le toit de papa et maman jusqu'à l'âge de 26 ans, ce n'est pas trop mature ni constructif, tout de même, passer d'un état formaliste en un qui ne voit que la guerre partout, c'est assez déroutant. La guerre, ici, peut se passer dans n'importe quel endroit. A la télévision, on parle souvent des guerres que les Américains établissent entre les pays musulmans, mais ce qu'on ne dit pas, ou ce que l'on ne veut pas dire, ce sont les guerres qui se passent dans les lycées. Les jeunes sont méchants entre eux, s'accablent de paroles en tout genre si une personne à le malheur de ne pas convenir à une qui elle, est haut placée en terme de hiérarchie au lycée.
Des choses affreuses peuvent s'y produire. Des viols, des attaques à mains armée qui peuvent être dirigées contre des prof ou bien tout simplement des élèves ou anciens camarades de classe. Dit comme ça, mes paroles peuvent vous sembler un peu excessives, seulement c'est la dure loi du lycée, en particulier et surtout à New York. Si ta couleur de cheveux est différente de celle des tendances d'aujourd'hui, ou bien si ton piercing est mal placé, cache toi et court vite. Malgré toutes ces craintes, je me dis, sans passer pour une sainte ou faire miss rabat-joie que rester soi-même, va certes m'attirer des ennuis étant donné que je n'accepterai pas leur ''règlement'', mais c'est certainement la meilleure des attitudes à adopter si je veux rester la même et continuer à me regarder dans une glace chaque matin.
Car adopter une personnalité qui n'est pas la mienne et me faire passer pour quelque un d'autre qui se trouve être à l'opposé de ce que je suis, moi, vivante, jamais. Sortant de mes pensées, je décide enfin de lever la tête et de regarder droit devant moi. Cette attitude, cette posture m'aide à regarder les choses telles qu'elles sont, et à accepter de les affronter sans aucune appréhension quelque soit les conséquences redondantes auxquelles je devrai sûrement faire face dans le futur. Seulement voila. C'est toujours au moment où l'on se sent le plus fort, et capable de tout affronter et d'enfin regarder devant soi sans se retourner, que mon regard se perd dans ce nuage gris, absent de toute humanité. En effet, un brouillard intense et imposant s'impose face à moi tel un rideau qui recule au fur et à mesure que mes pas s'accélèrent.
Cette course effrénée contre cet intempérie climatique naturel, me fait légèrement sourire, mais me procure un sentiment étrange. Un sentiment jusque là inconnu au bataillon. Le ciel est introuvable du fait qu'il est caché derrière ce nuage épais. Le peu de mes repères m'indiquent que je me trouve bientôt devant le lycée. Mes yeux se posent instinctivement au sol. Soudain, je peux apercevoir des empreintes de chaussures enfoncées dans la neige qui bat son plein, qui jusque là n'étaient pas apparues au cours de mon trajet. Je regarde celles-ci et cherche à savoir comment elles sont arrivées là, surtout qu'elles s'interrompent à mon niveau. Il est tout de même assez stupéfiant de voir un début de pas apparaître de nulle part.
Ok, ma réaction peut paraître totalement parano, seulement, mettez-vous à ma place deux secondes. Un nuage gris et épais, un froid intense qui semble entrer en vous et gélifie tout vos organes, une visibilité extrême pour ne pas dire absente, et enfin, des empreintes tombées du ciel. Des rires assez étouffés, des ricanements secs mais toutefois pas forts se font entendre. Je décide de me hisser sur mes talons mais rien à faire. Ce brouillard intense me bloque et m'empêche de combler ma curiosité.
Ses voix ainsi que ces petits rires me font plus l'effet d'un film d'horreur où l'on peut entendre ce genre de sonorité en guise d'effrayements les plus total. C'est après avoir marché un peu plus intensément, que je me sens rapproché du lieu d'où proviennent ces sons. Je me stop net et essaye d'entrevoir des silhouettes, des visages, des mains surgirent du nuage mais rien. Pourtant ces voix se font toujours présentes. Mais leur destinataires, eux, sont à perte de vue.
CLIQUEZ, CHANSON
Soudain, mes yeux semblent cligner pour essayer d'entrevoir des traits de visages. Un visage plutôt rond et angélique semble apparaître. Je n'arrive à distinguer correctement ces contours mais tout semble ressembler à une personne masculine. Ce teint blanc se mélange avec la brume qui me fait face. Cette personne est grande, tellement grande qu'elle paraît me dominée à n'en plus pouvoir. Des mains fines et grandes se font apparaître le long du corps. Cette silhouette au visage masqué est encerclé d'autres personnes qui semblent être des amis. Ces rires, ces ricanements, ce sont les mêmes que ceux que j'ai pu entendre. Je peux entendre l'une d'elles dire tout en riant :
... : Regarde, il va en faire qu'une bouchée !
L'incompréhension totale m'habite. Je décide alors de me risquer à avance encore un peu plus jusqu'à atteindre la hauteur de cet inconnu.
... : Elle ose se rapprocher du prince !
Du prince ? Ce mot me stupéfait. Ici, aucun prince ne réside en Amérique, du moins que je sache. Je ne suis tout de même pas ermite et j'écoute régulièrement les infos. Au fur et à mesure que mes pas s'avancent, je distingue enfin ce visage mystérieux. Le brouillard, la pénombre, la brume mélangé à ce doux et si angélique visage me rappelle quelque chose.
Quoi ? Je ne sais pas. Cette ombre, ce gris qui s'intensifie autour de moi et qui arrive à se confondre avec ce fascièce me rappelle un ange que j'aurai pu connaître il y a maintenant très longtemps. Des souvenirs inqualifiables et outrageux, s'emparent de moi. Les mauvais souvenirs renaissent et m'accablent. Cet être encore inconnu arrive à faire resurgir des sentiments qui jusque là n'étaient pas sorti depuis maintenant bientôt un an. Ce sentiment me fait peur. Peur, car depuis maintenant, personne, et je dis bien personne n'était arrivé à me faire repenser à mon passé douloureux. Cette ombre, y est parvenue.
... : Bon alors....
La personne qui se trouve être face à moi me foudroie, me toise presque. Ses iris noirs s'intensifient et me dévisagent comme si j'étais nu, il me déshabille et je pense de manière consciente. Jamais un regard, m'avait fait cet effet. J'essaye de le soutenir et y parvient. C'est maintenant que l'on est face à face en train de s' analyser de la tête aux pieds. Pourquoi je fais ça ? Je ne sais pas moi-même. Jamais je n'aurais pensé faire ceci. Pour moi, les yeux sont une arme si puissante que l'on est capable de tout.
Effectivement, on peut donner un ordre avec sans hausser le ton, on peut parvenir à recevoir un baiser en les adoucissant et en les faisant briller de milles feux, on peut intimider, on peut apparaître comme quelque un de mystérieux aussi. Ce garçon, lui, fait toutes ces choses en un seul regard. D'un coup, je me sens pousser des ailes alors que je ne connais rien de lui, d'un coup je me sens petite et faible alors que je ne connais pas ces ressources physiques, d'un coup, je le voie comme un fantôme par le mystère qu'il peut dégager à travers ses iris. Quand, soudain...
Sujet: Re: [E.C.] CHILD OF THE MOON Lun 22 Mar 2010 - 17:34
C'est là que commence la frustration, parce que j'ai déjà lu ce passage et d'autre après mais que jje ne connais toujours pas son passé, pourquoi Tom est comem ça ect...
Bref' suite que je sache, mes souvenirs après cette suite son flou.
Sujet: Re: [E.C.] CHILD OF THE MOON Mar 23 Mar 2010 - 19:10
^^ ça arrive ça arrive, mine de rien les suites avancent vite lol pour celles qui me suivaient avant, j'étais nettement plus sadique, plus antipathique
Sujet: Re: [E.C.] CHILD OF THE MOON Mer 24 Mar 2010 - 15:48
BILL
Ce nuage intense et persistant commence à nous aveuglé tous autant qu'on est. Nos camarades, pour ne pas les appeler nos petits chiens, nous entourent et semblent être à nos côtés quoique l'on fasse ou que l'on peut ordonner. Même si l'un de nous, semble posséder plus de pouvoirs. Le Prince.... Le Prince qu'ils l'appelle. Souvent je me demande comment fait Tom pour parvenir à attirer tant de personnes juste parce que sa beauté froide est selon les dires, envoûtante.
Mon frère, du moins ce qu'il fût de mon frère, reste posté à son emplacement d'origine. Les mains dans les poches, regardant droit devant lui, cette fille qui elle aussi semble posséder les même caractéristiques de beauté glaciale Ce teint mystérieusement mate, ces yeux adorablement captivant de couleurs noirs, semblent troubler Le guitariste. Encore faut-il que celui-ci connaisse ce sentiment. Ce qui est peine perdue.
Non... je pense juste que cette fille est la prochaine victime de Tom. Ce ne peut-être que ça. La chétive avance doucement mais sûrement même si celle-ci paraît anxieuse. D'un certain côté je me met assez à sa place....mais, j'ai pas envie, c'est fatiguant d'avoir pitié des gens. Remarque, elle sera violenté par les ordres de mon frère, et une fois qu'elle aura marre d'avoir reçu des coups, elle acceptera le règlement. Méchant, détestable, hautain, fourbe, perfide, oui ces mots peuvent décrirent mes pensées. Mais à vrai dire, je m'en contrefiche. Cette fille ne sera ni plus ni moins qu'une nouvelle recrue.
Certes, sa beauté peut rendre gaga, mais si elle croit que cette qualité fait tout, elle se fou le doigt dans l'œil. Non, pour résister à Tom, il faut avant tout le mental, le courage, la ténacité, une forte hardiesse, et surtout beaucoup de répartie. Mais voila, moi, son frère de sang, moi, celui en qui il a toujours confié, moi celui dont il disait que ma mort lui serait insupportable si jamais cela devait arriver, ne suis pas parvenue à lui résister. Alors, elle.......
J'observe la fille, et la réaction de Tom. Soudain je soupçonne un changement chez mon frère. Comme un arrêt sur image. C'est comme s'il voulait faire durer a sentence et maintenir en haleine sa proie jusqu'à perpette, jusqu'à ce qu'elle se déstabilise. Mais mon affirmation est soudain ébranlée lorsqu'elle Tom se décide enfin à ouvrir la bouche.
Tom : Tu t'appelles comment ?
La jeune fille semble hésiter, regarde autour d'elle, puis se fixe sur moi. Je soutiens ce regard quand soudain il est interrompue par celui de mon frère qui me foudroie et qui me fait signe que la proie est à lui et rien qu'à lui. Ce regard me déstabilise assez, je l'avoue, mais je reste toutefois serein et sûr de moi. Assez en tout cas pour mettre de côté l'intimidité qu'il peut me procurer seulement qu'à travers son seul iris droit que m'offre son profil.
Jeune fille : J'm'appelle Rose Walker. Je suis nouvelle dans le lycée.
Son accent nous confirme à tous qu'elle est belle et bien française. Mon frère arbore un rictus, à l'entente de ces derniers mots.
Tom : Nouvelle....oui je l'aurai deviné.
Tom observe attentivement son interlocutrice, la toise, lui lance un regard qu'on lui connaît bien, puis, se retourne et commence à s'éloigner dans le reste de brume qui s'intensifi de plus en plus derrière nous. Les élèves qui nous entouraient Tom devant et moi à l'arrière avec Gustav et Georg, commencent à suivre au pas, leur maître, l'homme qu'ils considèrent comme étant leur Prince. Cela m'exaspère, mais me fait rire en même temps. La jeune fille reste postée la, sans rien dire, et semble effrayée.
POINT DE VUE ROSE
Le garçon qui se trouvait en face de moi, tourne les talons et décide de ne m'accorder un dernier regard. Ce teint livide et lisse à la fois mélangé à cette brume me rappelle étrangement quelque chose. Quoi.... Je ne sais pas. Je reste seule avec trois garçons qui se trouvaient être à côté de celui au visage d'ange. Je les reconnaît. C'est un groupe de musique connu en France, les tokio hotel. Voila, d'où je tiens ce visage... pourtant...
Je décide d'accorder cette similitude au fait qu'ils soient connue. Non pas anti rock, leur style de musique ne m'a jamais vraiment attiré, et puis, vivre dans un village aussi reculé de celui où j'habitait, l'actualité people, ne bat pas trop son plein.
Je décide de m'avancer vers ces garçons qui paraissent plus aimables bien que leur teint laisse à désirer. Leur yeux sont plongés dans le vide, je dirai même, dans le désespoir. C'est comme si ce décor avait été choisi pour. Je décide de m'avancer vers celui qui à l'air le plus décontracté et l'analyse de haut en bas. Les mains dans les poches de son jeans, le regard fixé sur un point, tête recouverte d'une casquette, celui-ci semble perdu dans ses pensées. Je continue de m'avancer d'un pas toujours voire plus hésitant.
Moi : Excuse moi, pourquoi y a-t-il eu rassemblement autour de moi...enfin je pense que c'est autour de moi sans vouloir
Garçon à la casquette : T'en occupe pas.
Les trois garçons se regardent. L'un d'eux, le frère du guitariste d'après le peu que j'ai compris des journeaux, est celui des trois qui me fait sentir le plus mal à l'aise. Son regard aussi noir que celui de son frère, révèle une douleur immense caché au plus profond de lui. Cette couleur, cette expression qui peut se dégager d'une si petite zone me déconcentre sur mon objectif final : Savoir ce qui se trame dans ce bahut de fous.
C'est au moment où je m'apprête à investiguer un peu plus que tous trois se retournent, et décident de s'en aller dans le reste du nuage épais. Je les regarde partir, sans protestations, sans appels, puis, je peux apercevoir que l'un d'eux, des cheveux mi-long, arrivant un peu au-dessus des épaules, châtain, se retourne et me glisse doucement à voix assez basse pour que ces deux acolytes n'entendent pas :
Garçon aux cheveux mi-long : se méfier de l'eau qui dort