désolé les filles,
hier soir je prenais le train, pour rentrer chez moi. Je suis arrivée à 10 heures.
Donc je l'a met en forme, et je vous la poste.
bisous.
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POINT DE VUE BILL Une et unique source de lumière éclair la pièce, le feu.
En revanche, deux pairs d’yeux noirs et en colère se fixent. Trois personnes semblent toutes regarder le guitariste, et pour finir, 4 pensées aussi différentes les unes que les autres fusent en tout sens.
Cela se finit au chiffre 4, 4 comme les membres du groupe tokio hotel. Seulement, une personne doit l’avoir oublié, une et l’unique, mon frère. Du moins ce qui reste de mon frère.
Tom, je t’aime à un point que tu ne serait imaginer.
Au départ, je pensais que tu le savais, mais tu refoules tes sentiments par cette nouvelle attitude qui t’habites. Oui, je pensais que ta fierté, ton nouveau caractère, étaient la cause de cet amour non réciproque.
Mais plus les jours passent, et plus je me demande si tu le sais. Oui, est-ce que tu sais vraiment que ton frère, moi, je t’aime ?
J’arrive à m’en poser la question.
Ce soir, je ne sais ce que Georg t’as fait, mais une chose est sûr c’est que tu vas une énième fois lancer des paroles abruptes, froides, méchantes, cinglantes tout en gardant un calme et une sérénité parfaite.
J’ignore comment tu arrives à faire cela ? Comment est-ce que tu peux rester placide lorsqu’un sentiment de haine t’envahit ?
As-tu ce même cœur qui t’as été donné à la naissance ?
L’as-tu gardé, ou bien l’as-tu vendu au diable ?
Je ne sais pas, je ne sais plus, et peut-être bien que je ne veux plus savoir…
Gustav : Eh les gars qu’est-ce qui s’passe là ?
Georg : Il s’passe que j’en ais plus qu’assez des magouilles de Tom !
J’en ais ras le bol de ne rien dire juste parce que monsieur le psy shafer pense qu’en tyrannisant tout le monde, cela va être une thérapie pour notre tom qui n’a pas adressé une parole censé depuis maintenant 1 an !
J’en ais plus que marre de le voir se foutre en l’air, de le voir rejeter tout le monde y compris son frère de sang, son frère jumeau, BILL !
Tout le monde ici adopte une attitude fausse rien que pour lui et son petit bonheur !
Bill : Une attitude fausse ?
Georg : Oui Bill, ne fait pas l’ignorant. Dailleurs on va commencer par toi.
Toi qui fait celui qui est fort toi celui dont rien ne peut t’atteindre, mais en fait je suis sûr qu’en te lançant rien qu’une micro peluche tu tombe en fracas avec ton cœur en miette dans les mains ! Alors arrête ce cinéma, ce n’est pas en essayant d’adopter une attitude identique à celle de ton frère que tu vas réussir à le comprendre ainsi qu’à lui faire décrocher ne serait-ce qu’une parole !
Tu as mal, c’est normal, tu le connais depuis petit ! Mais moi aussi ça m’fait chier, surtout de le dire devant lui !
Ensuite toi, Gustav ô très cher Gustav, qui passe pour le psy et la bonne conscience du groupe !
Mais en fait toi, tu n’es qu’un mégalo ! Oui ! Tu inventes un monde imaginaire pour Tom ! Tu lui fait croire que le lycée lui appartient tout entier, et quoi plus encore, le directeur est son père ?
Non mais ô, on est où là ! Tu crois que c’est en faisant croire à Tom que tout lui appartient, qu’il va changer subitement ?
Gustav : Mais c’est pas de suite, c’est une évolution…
Gustav a coupé la parole à Georg. Le bassiste, le regarde stupéfait. Stupéfait d’entendre cette réponse. Gustav ne semble pas gêné d’avoir répondu. Non, ses lunettes noires sur le nez, les mains dans son short, il est serein et sûr de lui.
Georg, lui essoufflé, ne sait plus où donner de la tête. Il regarde fixement Gustav d’un air épuisé, et laisse subitement tomber ses bras le long de son corps, comme s’il jetait les armes à terre.
Quant à Tom, lui sourit, il en est presque mort de rire, mais cette expression est traduite par un sourire, oui un simple sourire.
Lui, est le seul à rire.
On est 2 à se faire incendier, on est 3 incompréhensifs face à l’attitude de Tom, mais le plus malheureux, c’est qu’on est tous les 4 dans le même bateau.
Un bateau qui n’a cessé de naviguer depuis maintenant bientôt 16 années, qui a connu certes de nombreux intempéries, mais qui n’a jamais coulé.
Est-ce son heure ? Est-ce que la coque a trop vieillie ? En tout cas, le drapeau qui se trouvait être en haut, n’est plus blanc.
Non, la blanche colombe qui représente la paix éternel s’est envolée vers un ailleurs lointain et beaucoup moins orageux.
La couleur est devenue rouge, rouge sang, rouge vif, rouge haine, rouge stress.
Je n’suis pas fière de ce voilier, qui fût un bateau il y a maintenant longtemps…
Georg : Comment peux-tu répondre à ce que je viens de dire ? D’accord, mes phrases ne sont sûrement pas aussi sâges que les tiennes, aussi philosophiques, aussi complexes, aussi structurées, mais….mais….enfin je ne sais pas. Tu t’ rend pas compte à quel point les personnes qui on fait face à Tom, sont réduites ?
Tu n’vois pas leur visage ? Tu n’vois pas ce qu’elles peuvent éprouver ?
Tu n’connais rien d’elles, tu ne connais pas leur passé, ni
Tom : O.K, maintenant range les mouchoirs, arrête de pleurer, arrête de cligner de l’œil parce que tes larmes forcent pour sortir.
Je n’ais pas besoin d’être assisté par shafer, ou par je ne sais qui, c’est clair ?
Pour moi, vous n’êtes rien, mon cœur n’appartient qu’à moi et à personne d’autre.
Vos pseudos aides par rapport à ma personne ok, si vous l‘voulez…à la rigueur, mais vous ne savaient rien de moi.
Je n’arrêtes pas d’utiliser ce mot rien, mais plus je le dis plus j’ai l’impression qu’il n’est pas assez fort pour vous décrire.
Une dernière chose qui s’adresse à toi Georg, n’adresse plus jamais la parole à cette Rose et j’espère m’être bien fait comprendre.
Georg : Attend avant que tu t’en aille de façon théâtrale comme tu peux avoir l’habitude de nous l’infliger.
Je parle a qui je veux, tu penses certainement que tes paroles me font peur car elles sont plus que cinglantes mais écoute moi bien, la vie est longue et j’aurai le temps de découvrir des p’tits cons dans ton genre, des gens comme ça, y’en a partout, tu n’es pas le premier ni le dernier. Seulement lorsque je vois des jeunes filles belles comme le jour, qui ne demande rien à personne et qui plus est sont intelligentes, et que je peux voir des traces soupçonneuses sur leur jambe…là je laisse de côté mon amitié qui dure plus de 16 années. Toi aussi tu vas me dire que tu le fais ça, laisser tomber tes amis d’enfance, seulement moi, c’est fondé, et ce n’est pas un secret taboo !
Tom : Tes mots sont vides de sens mon pauvre Georg. Regarde toi.
Je veux bien admettre que le fait de prendre la parole puisse te faire jouïr, mais quand c’est incompréhensible, ça donne moins d’impact.
Georg : De quoi tu parles ? Qu’est-ce que tu n’as pas compris dans ce que je viens de te dire ? Tout est clair pour moi, finalement c’est peut-être toi qui a besoin de cours de français !
Tom : Oui, le français sans doute…bref passons, qu’est-ce que tu entends par là lorsque tu dis avoir vu des traces sur sa jambe ?
Car là je t’avouerai que je ne comprend pas. J’ai frappé de nombreux types dans ma vie, mais des filles même si il y en avait des plus que niaises, je n‘ais jamais levé la main. Peut-être aussi car elles ne valent rien dans leur ensemble.
Georg : Oui bien sûr mais avec toi personne ne vaut quelque chose quand on y réfléchit bien.
Rose, la fille que tu martyrises, a des traces énormes sur ses cuisses, elle m’a même dit que c’était tes sbires, je cite ses mots car ils sont totalement vrai, moi j’aurai plutôt dit tes chiens. Donc tes chiens, l’ont attendu sous ton ordre devant sa porte, et là toujours sur tes ordres, ils l’ont frappé ! Et dieu sait ce qu’ils ont pu lui faire d’autre.
Gustav adoptant toujours la même posture semble étonné et à la fois effrayé d’avoir entendu ce qu’il vient d’écouter. Georg, lui, a de la rage, de la haine en lui.
Cette ambiance ne signifie rien de bon.
Je regarde mon frère, et pour la première fois depuis un an, je le vois changer de visage. Soudain, son expression n’est plus la même. Ses mains se contractent pour ne former qu’un poing.
Ses yeux se révulsent, son piercing ne voit plus le jour.
C’est un visage que je connais, que je connais si bien à Tom lorsqu’il est malheureux.
Mais malheureux de quoi !
Malheureux parce qu’il vient d’apprendre qu’une fille qu’il n’aime pas s’est faite tabasser ? Non ce n’est pas possible, il l’a déteste. Il l’a met à bout !
Mais pourquoi alors ! POURQUOI !
Le guitariste regarde fixement le bassiste. C’est un regard pesant et lourd à la fois.
Un regard qui fait plus que mal. C’est désormais un Tom effrayant qui nous fait face.
Gustav, qui lui-même est de nature pourtant sereine, ne sait que faire pour essayer de contrôler son ami.
Oui, car on le sent, on le sait, Tom bouillonne. Oui il bouillonne en lui.
Georg : C’est de savoir que tes chiens t’obéissent pas au pied de la lettre qui te met dans un état comme ça ?
Tom ne répond pas.
Et c’est pour cela qu’une peur nous envahit et se fait maître dans la pièce.
Soudain le guitariste pousse violemment le bassiste d’un coup d’épaule.
Il le pousse si violemment que Georg tombe contre le dos du canapé.
La porte se ferme cette fois-ci en fracas.
C’est la première fois depuis un an.
Sa colère s’est exprimée.
Avant on vivait avec 1 robot, mais, à compter de ce soir, on est 4 humains a exprimer au jour nos vrais sentiments.
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POINT DE VUE EXTERNE Tom : Oui allo Peter ?
[…]
Tom : Ouais, rendez -vous devant chez la fille. Je ne viendrai pas, je vous fait confiance, comme d’hab hein ? De SIMPLES paroles.
[…]
Tom : Ok. Ciao.