[NET/DE/Juin 2010] (Geo.de) Mikrofone: die fantastischen Tonfänger

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Bildunterschrift: Mit diesen Mikrofonen tourt Tokio Hotel durch Europa

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Source.

Je ne pense pas que tout soit intéressant (Il y a 3 pages sur le site).





Quel est le point commun entre le chanteur de Tokio Hotel Bill Kaulitz, la Chancelière Allemande et le pape ? Ils utilisent tous les trois des micros Neumann pour restituer et immortaliser leur voix.

On peut aussi en voir dans les chambres des adolescents, dont les murs sont tapissés de posters de stars de la pop : Kylie Minogue, Céline Dion et Norah Jones se retrouvent ainsi à la hauteur des yeux, au même titre qu’Herbert Grönemeyer et Bryan Adams.

Pourtant, ce large couloir ne mène pas à la chambre d’un ado de 14 ans mais au bureau de Stephan Peus, 62 ans, les cheveux blancs, une veste en laine sur le dos.

Et lui, il n’admire pas les stars : au contraire, ce sont les stars qui les divinisent, lui et ses collègues. Ils ne cessent de recevoir des e-mails ou des lettres dans lesquels les chanteurs leur disent que : « Sans vous, je n’aurais vraiment pas pu avoir un si bon son ».

Lire cela fait sourire Peus. « Nous ne fabriquons que leurs micros à eux, » explique-t-il. Mais ils ne fabriquent pas n’importe lesquels : ils fabriquent des micros Neumann. Ça ne vous dit rien ? Impossible ! Le Pape s’en sert pour prêcher, la Chancelière pour parler et même les stars de la pop pour présenter leurs albums. Dans la plupart des cas, quand on a besoin d’un micro performant, ce sont ceux de chez Neumann, reconnaissables au petit losange qui resplendit sur l’appareil, qui entrent en action.

Au détail près

Berlin-Reinickendorf, Ollenhauerstraße 98 : un petit immeuble de bureaux qui paraît à l’abandon, derrière une façade passée. Seul le losange dessiné à côté de la porte montre que ce lieu est celui où sont créés les précieux objets.

Au deuxième étage, se trouve le département de recherche de la société Georg-Neumann, que dirige Stephan Peus. Là, dans des bureaux bricolés, une douzaine d’employés donnent naissance à de nouveaux microphones.

Ce matin-là, ils testent les conséquences que cela a sur le son, si on met une pièce en cuivre au lieu d’une pièce en laiton pour faire la tête du micro – et si six micromètres permettra d’obtenir un son plus fort que cinq (sachant qu’un micromètre représente un millième de millimètre !). « Ici, on coupe les cheveux en quatre, » dit l’ingénieur du développement Jürgen Breitlow. « C’est bien, » ajoute Peus.

Derrière lui, se trouve un micro « assemblé ». En quelques secondes seulement, une animation informatique lie 250 pièces détachées pour n’en faire qu’un seul élément.

En réalité, bien sûr, le processus est plus long et représente un à deux jours de travail. Le montage ne se fait d’ailleurs pas à Berlin mais à Wennebostel, une petite ville paisible dans la banlieue d’Hanovre.

Là-bas, les locaux blancs de l’usine se voient de loin. Des camions reversent le cuivre et le laiton dans des blocs en bois de 50 kilos, ce qui servira ensuite à fabriquer les pièces exactes du micro, au millième de millimètre près.


Image : C'est avec ces micros que les Tokio Hotel ont traversé l'Europe.

Traduction de Leben. pour A-TH.