Une sonnerie de téléphone retentit me forçant soudain à sortir des bras de Morphée. Je sursaute avant de comprendre que j'étais entrain de dormir. Je regarde le réveil, il indique 00h12. Je soupire et me frotte les yeux avant de décrocher le combiné. Quel est l'imbécile qui ose me déranger à cette heure ci alors que je rêvais que Brad Pitt et moi allions nous marier !
- Oui, quoi ? dis je de mauvaise humeur.
Une voix d'homme se fait entendre, ce qui ne me radoucie pas vraiment.
- Papa ! Tu sais qu'elle heure il est !?! Qu'est ce que tu me veux ? [...] Non je suis pas en France non, tu sais très bien que plus je suis loin de toi mieux je me porte ! [...] Tu plaisante j'espère ! [...] Bon très bien, [...] Ok, ok j'arrive c'est bon !Je raccroche et balance le téléphone sur le canapé, puis me dirige vers la grande fenêtre tout en sirotant un verre de jus d'orange.
Dehors il fait nuit noire. J'adore. Je trouve que New-York est encore plus magnifique plongée dans la pénombre, toutes lumières allumées. Oui décidément, c'est la ville qui me convient le mieux : déjantée, grouillante de monde, vivante et surtout loin de mon père.
Vous devez vous dire que je suis méchante, limite égoïste, que je ne pense pas à mon père. Et vous avez surement raison mais je m'en contre fiche. Si vous étiez à ma place, que penserez vous ?.. Mais vous n'êtes pas à ma place, vous ne pouvez pas comprendre.
Je me dirige dans la salle de bain, prends ma douche et ressorts peu de temps après habillée et maquillée. Je m' apprête à aller sur le balcon pour fumer une cigarette quand quelqu'un toque à la porte.
- C'est qui ? ai je crié.
- Madémoiselle Elena, c'est Pablo.Pablo ? A cette heure ci ?
Je me dirige vers l'entrée, ouvre la porte et découvre le maitre d'accueil, tout sourire mais légèrement gêné.
- Que faites vous ici Pablo ? surprise de le trouver devant ma porte.
- Euh, et bien Monsieur votre Père m'a appélé pour mé prévenir qué vous déviez partir et...
- Et ?
- Il m'a démandé dé vous dire qu'il fallait qué vous vous dépéchiez sinon vous dévriez aller lé rétrouver dé votre propré moyen me dit-il avec son accent latino qui me fait tant rire.
Décidément à presque 20 ans je suis toujours tenue en laisse par mon richissime père.
Je lève les yeux au ciel et lui répond :
- Très bien. Tu peux appeler le chauffeur, dit lui qu'il faut qu'il soit la dans une demie heure maximum et trouve moi un billet d'avion pour Hambourg. Moi je vais préparer mes affaires.
- Oui Madémoiselle Elena, tout dé suité.***
Deux heures, valises en main, je descends dans l'immense hall d'entrée de l'hôtel. Pablo me fait signe que la voiture m'attend et m'accompagne dehors en portant mes valises.
Il fait froid et comme toujours je ne suis pas habillée comme il faut. Je remercie Pablo qui me regarde avec un grand sourire. Je le regarde d' un air accusateur et son sourire s'élargit davantage.
- Quoi ? C'est quoi ce sourire niais sur ton visage Pablo ?
- Rien Madémoiselle.Je hausse les sourcils et il finit par cracher le morceau.
- J'ai justé l'impression que cetté fois ci, tout cé passéra mieux avec Monsieur votre Père.- Qu'est ce qui te fais dire ca ?- Juste ouné simple impression me répond-t-il en souriant.
Je lui sourit à mon tour et jette un coup d'œil au ciel de Manhattan que j'aime tant. Les étoiles brillent de milles éclats, plus que jamais.
Après tout les chose peuvent peut être changer...