[Net/Mexique/Juin 2010] (Informador.com.mx) Jeunes et riches… très riches.

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Source : http://www.informador.com.mx/entretenimiento/2010/209538/6/jovenes-y-ricos-muy-ricos.htm




* Les secrets derrière les jeunes stars.

Justin Bieber, Miley Cyrus et les Jonas Brothers combinent talent et marketing pour atteindre le sommet de la gloire.

VILLE DE MEXICO (14/06/2010). – Leurs salaires rivalisent avec les économies de petites nations. Chacune de leurs déclarations ont des échos dans des pays où sont parlées d’autres langues, et dans la majeure partie des cas, ils n’ont pas plus de 20 ans.

Ce sont les nouvelles stars de la musique pop, formées pour tirer le meilleur parti possible des nouvelles technologies, des réseaux sociaux, et des sites Internet. Ils peuvent même se permettre d’être de « mauvais vendeurs de disques », qui s’en soucie, alors que les sonneries mobiles les plus téléchargées sont les leurs, et que leurs chaînes YouTube reçoivent des millions de visites quotidiennes ?

Les chiffres que génèrent les « supernovas » du spectacle comportent beaucoup de zéros à droite. Selon un calcul de Teen Vogue, Miley Cyrus pourrait empocher un milliard de dollars avant d’atteindre ses 18 ans, chose qui arrivera en novembre prochain si sa course poursuit dans la lignée de celle qui a commencé en 2006, quand sa série Hannah Montana a commencé à être diffusée par Disney Channel. Mais elle n’est pas seule, d’autres idoles juvéniles engendrent des gains de folie, selon les experts.

Par exemple, le groupe des Jonas Brothers n’atteint pas de si hauts sommets, mais l’année dernière, ils ont remporté plus de 50 millions de dollars rien qu’avec leurs concerts live.

Justin Bieber, la nouvelle jeune star, n’a qu’une seule année de carrière derrière lui dans ce qu’on appelle les « grandes lignes » de la musique, il n’y a donc pas de chiffres précis quant à l’argent gagné, cependant, son nouvel album, My World 2.0, est l’un des plus vendus au monde, et il parvient à rassembler des milliers de jeunes filles lors de concerts payants ou gratuits, de sessions de dédicaces, ou d’émissions télévisées. Rappelez-vous les émeutes en Australie il y a quelques semaines, où plusieurs adolescentes se sont évanouies après l’avoir vu non pas lors d’un concert, mais d’une émission télévisée.

La réponse européenne aux géants de la musique pour jeunes des Etats-Unis est le groupe allemand Tokio Hotel, qui ont rempli des stades et ont battu tous les records de vente avec leurs albums. Il y a deux ans, ils ont fait le grand saut vers l’Amérique : ils ont des milliers de fans aux Etats-Unis, et, bien qu’ils ne parviennent pas à atteindre la côte de popularité de Miley ou des Jonas, leur meilleur marché se trouve en Amérique Latine, où de nombreux clubs, blogs, et des centaines de pages Internet leur sont dédiés. Le meilleur exemple de cette euphorie s’est produit en 2008, quand ils se sont rendus à Guadalajara dans le cadre de la cérémonie musicale des Los Premios MTV.

La machine derrière les stars
Les idoles juvéniles d’aujourd’hui disposent de meilleures techniques de marketing et de publicité, de plus, les jeunes d’aujourd’hui ont un accès plus important à l’information, assure Luis Jasso, de la Prensa de Ocesa. « Ils s’associent à des marques et ont des chaînes de télévision à leur disposition, comme Disney Channel. Cela les aide, parce qu’avant, il n’y avait pas de chaînes dédiées à la promotion d’artistes, quand un artiste plaisait, on ne pouvait pas, en un clic, en savoir plus sur cet article, comme c’est le cas actuellement. »

Les exemples pullulent, mais ceux qui savent le mieux exploiter ce filon sont les stars du calibre de Miley Cyrus et des Jonas Brothers, qui ont leurs propres émissions de télévision, des films et des produits dérivés, comme des vêtements, des affiches, et d’autres documents.

Un autre cas est celui de Justin Bieber, qui s’est fait connaître sur YouTube, et qui garde une chaîne exclusive sur le site. Les Tokio Hotel aussi en possèdent une, Tokio Hotel TV, sur laquelle ils délivrent une sorte de reality show, comme par exemple l’enregistrement de leur dernier album Humanoid.

« Ils ont des émissions de télévisions, des produits de merchandising, des lignes de vêtements, des magazines, ils sont surexposés, mais il faut voir que seuls certains réussissent, et cela a un rapport avec la manière dont ils se connectent aux gens, » dit Ligia Bang, journaliste et ancienne directrice d’un magazine pour adolescents.

« Ces enfants visent en plein dans le mile, ils donnent au public ce qu’il aime, et tiennent également compte des situations par lesquelles les jeunes passent. Dans certains de ses textes, Justin Bieber parle du divorce de ses parents. Ensuite, les enfants s’identifient à lui, se rendent à ses concerts, achètent ses produits, car c’est aussi ce qui est à la mode, » assure Lucía Hernández, directrice du magazine pour adolescents Por Ti.

Amanda Partida, manager du label international Universal Music, assure que « Miley Cyrus, qui incarne la sécurité, la force et le pouvoir, est très attrayante à leurs yeux. Etre populaire est aussi important, et un artiste comme Drake Bell, de la série Drake et Josh, tout le monde l’aime parce qu’il est cool. »

Mais Bell n’est pas si populaire. « C’est là que vous voyez que la marketing ne fait pas tout, parce que Drake possède une émission de télévision, des disques, des films et d’autres produits, mais il n’a pas autant de succès, » dit Bang, ajoutant que « le marketing est utile, mais ce n’est pas assez, car s’ils n’ont pas de charisme, ils ne réussissent pas. Et si vous avez le côté marketing et le talent, mais vous n’avez pas de charme, alors ça ne marchera pas. Des artistes comme Miley Cyrus ou les Tokio Hotel sont charismatiques, attrayants, mais ils travaillent aussi beaucoup, ils font plusieurs concerts d’affilée, ils se lèvent tôt pour donner des interviews, ils sont prêts à générer de nouveaux articles de journaux. C’est pourquoi si peu d’entre eux accèdent au véritable statut de star. » Lucía Hernández, directrice de Por Ti.

Traduction de Hollywood. pour A-TH.